On a l'impression que le monde s'est ligué contre soi, que sa "bonne étoile" n'est plus qu'une étoile naine, blanche et glacée. Lointaine, surtout...
On a des envies de meurtre, ou de suicide, c'est selon.
Et puis, le temps passe. Il faut bien occuper son esprit à autre chose. Pour moi, ça a été la musique.
Mais musique et écriture, même combat: pour en faire son métier, il faut passer des "auditions", des "tests", des "castings". Bref, toujours le même principe: il faut convaincre rapidement une bande d'inconnus dans une salle à l'éclairage blafard.
Je suis tombé sur ce long article (en anglais) : http://www.bostonmagazine.com/articles/2012/06/boston-symphony-orchestra-audition/print.
Si vous avez l'intention de passer une audition un jour dans votre vie, lisez-le. C'est aussi terrifiant que réaliste. C'est une description du processus d'embauche du Boston Symphonic Orchestra. A peu de choses près, ça ressemble à celui du CEEA.