Moi et Kim (comédie)
Un groupe de jeunes trekkers décident de faire un voyage de l'extrême en Corée du Nord. Alex, l'un d'entre eux, tombe amoureux de Min-Soo, la guide officielle qui est jolie même quand elle débite de la propagande communiste. Son rapprochement avec Min-Soo avec emmener Alex dans un engrenage hiérarchique qui va faire de lui le conseiller direct de Kim Jong-Il, dictateur absolu de la nation.
31 janvier 2011
30 janvier 2011
The Pitch Project
Le programmateur (thriller)
Lionel, jeune étudiant en psycho, s’intéresse beaucoup à la programmation neuro-linguistique, qui permet de contrôler les esprits. Ils fait un pari avec son pote Vincent: parvenir à programmer Anna pour la faire tomber amoureuse de lui. L'expérience est une réussite dans un premier temps, mais tourne mal lorsque Lionel décide de faire d'Anna une tueuse à son service. Vincent va devoir arrêter le massacre avant que tout le campus soit à feu et à sang.
Lionel, jeune étudiant en psycho, s’intéresse beaucoup à la programmation neuro-linguistique, qui permet de contrôler les esprits. Ils fait un pari avec son pote Vincent: parvenir à programmer Anna pour la faire tomber amoureuse de lui. L'expérience est une réussite dans un premier temps, mais tourne mal lorsque Lionel décide de faire d'Anna une tueuse à son service. Vincent va devoir arrêter le massacre avant que tout le campus soit à feu et à sang.
The Pitch Project
Le maître du ukulélé(drame)
Liko, 5 ans, est un jeune prodige du ukulélé. Ses parents, très pauvres, l'exploitent en lui faisant faire une tournée des îles Hawaii et en récoltant l'argent des concerts. La situation scandalise Sarah, une travailleuse sociale qui décide de leur retirer la garde de Liko. Les parents vont commencer un combat pour récupérer leur fils, surtout que dans sa nouvelle vie de riche, Liko perd le goût aux exercices de ukulélé.
Liko, 5 ans, est un jeune prodige du ukulélé. Ses parents, très pauvres, l'exploitent en lui faisant faire une tournée des îles Hawaii et en récoltant l'argent des concerts. La situation scandalise Sarah, une travailleuse sociale qui décide de leur retirer la garde de Liko. Les parents vont commencer un combat pour récupérer leur fils, surtout que dans sa nouvelle vie de riche, Liko perd le goût aux exercices de ukulélé.
28 janvier 2011
The Pitch Project
Tamoul Action (action/parodie)
Luc Boussin, célèbre réalisateur français au bord de la banqueroute, est appelé en Inde pour réaliser un film d'action Tamoul, un genre de films célèbres pour leur côté kitsch et "over-the-top" mais totalement inconnus hors des frontières tamoules. Financièrement, l'offre est alléchante: Boussin accepte. Le tournage du film commence bien, jusqu'au moment où un gang de 100 ninjas capturent l'actrice principale. Boussin est embarqué dans une aventure aux proportions épiques pour sauver son film - et sa vie!
Luc Boussin, célèbre réalisateur français au bord de la banqueroute, est appelé en Inde pour réaliser un film d'action Tamoul, un genre de films célèbres pour leur côté kitsch et "over-the-top" mais totalement inconnus hors des frontières tamoules. Financièrement, l'offre est alléchante: Boussin accepte. Le tournage du film commence bien, jusqu'au moment où un gang de 100 ninjas capturent l'actrice principale. Boussin est embarqué dans une aventure aux proportions épiques pour sauver son film - et sa vie!
27 janvier 2011
The Pitch Project
Le dernier Sapiens (science-fiction)
Dans un monde ou tous les hommes ont été "upgradés" par des puces électroniques et des nanorobots, Yoni est le dernier Sapiens Sapiens classique, 100% biologique. Mais il a un gros désavantage: il n'est plus "compatible" avec les femelles pour la reproduction. Il est le dernier de la lignée des Sapiens. Sa quête va consister à trouver une épouse "pure" pour assurer sa descendance. Mais ce n'est pas facile: son rêve est interdit, car la loi oblige les humains à se "mettre à jour". Il est donc poursuivi par la Police de la Santé. Sera-t-il le dernier Sapiens?
Dans un monde ou tous les hommes ont été "upgradés" par des puces électroniques et des nanorobots, Yoni est le dernier Sapiens Sapiens classique, 100% biologique. Mais il a un gros désavantage: il n'est plus "compatible" avec les femelles pour la reproduction. Il est le dernier de la lignée des Sapiens. Sa quête va consister à trouver une épouse "pure" pour assurer sa descendance. Mais ce n'est pas facile: son rêve est interdit, car la loi oblige les humains à se "mettre à jour". Il est donc poursuivi par la Police de la Santé. Sera-t-il le dernier Sapiens?
26 janvier 2011
The Pitch Project
Sortie de prison (drame)
Alain a purgé sa peine de 10 ans de prison pour un crime qu'il a bien commis. Il est libéré. Le retour à la vie de "dehors" est difficile. Sa femme l'a quitté il y a bien longtemps. Ses enfants ont grandi sans le connaître. Financièrement, c'est la galère, et un combat de tous les jours pour ne pas "retomber", car les tentations sont grandes, et les vieux copains de cellule sont de mauvais conseil. Pour se reconstruire une nouvelle vie, Alain va devoir se trouver un boulot, une nouvelle femme, et renouer avec ses enfants. Vaste programme!
Alain a purgé sa peine de 10 ans de prison pour un crime qu'il a bien commis. Il est libéré. Le retour à la vie de "dehors" est difficile. Sa femme l'a quitté il y a bien longtemps. Ses enfants ont grandi sans le connaître. Financièrement, c'est la galère, et un combat de tous les jours pour ne pas "retomber", car les tentations sont grandes, et les vieux copains de cellule sont de mauvais conseil. Pour se reconstruire une nouvelle vie, Alain va devoir se trouver un boulot, une nouvelle femme, et renouer avec ses enfants. Vaste programme!
25 janvier 2011
The Pitch Project
Generation X (comédie)
Une bande de trentenaires à la vie bien pépère se remémorent leur passé de junkies technoïdes dans les raves des années 90. L'un d'entre eux manque à l'appel: il est devenu DJ professionnel à Ibiza. Fascinés par son parcours, la bande de potes va faire un trip sur l'île du plaisir pour retrouver la trace de leur ancien compagnon de sortie, et revivre leur vie d'antan. Mais il y a un âge pour tout: Ibiza passé 30 ans, c'est plus pareil!
Une bande de trentenaires à la vie bien pépère se remémorent leur passé de junkies technoïdes dans les raves des années 90. L'un d'entre eux manque à l'appel: il est devenu DJ professionnel à Ibiza. Fascinés par son parcours, la bande de potes va faire un trip sur l'île du plaisir pour retrouver la trace de leur ancien compagnon de sortie, et revivre leur vie d'antan. Mais il y a un âge pour tout: Ibiza passé 30 ans, c'est plus pareil!
24 janvier 2011
The Pitch Project
Les communiquants (comédie)
L'équipe de communication d'un candidat à la présidentielle va devoir utiliser les trucs les plus bas et mesquins pour le faire gagner. Inventer des casseroles, saboter les campagnes, envoyer les filles faciles chez le concurrent... Tout en faisant passer le programme infect de son poulain pour une révolution progressiste! Y'a du boulot! Mais les communiquants ne font pas de morale: ils trouvent les failles, écrivent de bons speech, et couchent entre eux pour garder la forme!
L'équipe de communication d'un candidat à la présidentielle va devoir utiliser les trucs les plus bas et mesquins pour le faire gagner. Inventer des casseroles, saboter les campagnes, envoyer les filles faciles chez le concurrent... Tout en faisant passer le programme infect de son poulain pour une révolution progressiste! Y'a du boulot! Mais les communiquants ne font pas de morale: ils trouvent les failles, écrivent de bons speech, et couchent entre eux pour garder la forme!
23 janvier 2011
The Pitch Project
La folle du gang (comédie)
Renan et Maxime, un couple de gays haut en couleurs, s'installe dans un nouvel appartement. Très vite, ils se rendent compte que leurs voisins sont les membres d'un gang criminel. Un malentendu fait passer Renan pour un gros dur à cuire, qui va se retrouver dans l'inconfortable position de mener le gang envers et contre tout: c'est ça ou la mort!
Renan et Maxime, un couple de gays haut en couleurs, s'installe dans un nouvel appartement. Très vite, ils se rendent compte que leurs voisins sont les membres d'un gang criminel. Un malentendu fait passer Renan pour un gros dur à cuire, qui va se retrouver dans l'inconfortable position de mener le gang envers et contre tout: c'est ça ou la mort!
22 janvier 2011
Modern Family: une modern sitcom?
Depuis la fin de Friends en 2004, on sent bien que les sitcoms sont entrées dans une nouvelle génération. Arrested Development et The Office ont ouvert la voie des "mono-caméra". Accompagnant le changement de réalisation, un nouvel humour - moins formaté - a fait son apparition.
Ceci dit, la transition n'est pas évidente. Certaines sitcom fonctionnent toujours principalement "à l'ancienne". How I met Your Mother, par exemple, reprend dans les grandes lignes l'héritage de Friends. La nouveauté est dans certains "tics" de réalisation (flahs-backs), mais pas dans l'humour, dont les blagues pourraient très bien appartenir à de vieux épisodes de Friends.
D'autres ont pris le parti du mono-caméra, mais avec le risque évident de la redite... Combien de faux documentaires peut-on tourner sans donner la nausée? Pour elles, le salut se trouve dans un type d'humour complètement inédit, un peu surréaliste.
En 2011, il est devenu extrêmement difficile de renouveler le genre. Modern Family a fait le pari du mono-caméra, faux documentaire, avec les interviews face caméra, et son humour décalé. Et même si l'ont pouvait craindre une énième chronique familiale un peu neu-neu, force est de constater que cette fois-ci, la sauce a bien pris. Le résultat est excellent!
Modern Family joue avec les clichés, mais des clichés modernes. Le couple gay qui adopte, le père qui est pote avec ses enfants, le couple mixte (différence d'âge ET d'origine ethnique), c'est un peu un festival. Pourquoi alors peut-on parler d'une réussite?
Pas de miracle: l'écriture est aux petits oignons, par des vieux briscards de la sitcom. Les auteurs sont des anciens de Frasier et Just Shoot Me! Leur savoir-faire est incontestable.
Difficile, pourtant, de détecter, comme je l'ai fait pour d'autres sitcoms, les principaux leviers de l'humour. Le rire est protéiforme dans Modern Family, et on ne sait jamais à quel tournant l'attendre. Slapstick, jeu de mots, observations sur la vie de famille, grosse naïveté, mauvaise foi, sont tous à égalité parmi les gags.
Reste alors à se tourner vers les personnages pour mieux comprendre la mécanique de Modern Family. Et là, on remarque une constante: tous les personnages sont groupés en duos mal assortis. Le ressort du buddy movie est ici démultiplié.
Voyez plutôt:
- le couple d'homosexuels est composé d'une grande folle obèse et d'un petit avocat roux. C'est le rôle de l'Auguste et du clown blanc.
- le couple du patriarche conservateur un peu vieillissant et de la super sexy immigrée colombienne révolutionnaire.
- le papa cool qui veut faire pote avec ses enfant et la maman qui veut tout contrôler.
- les deux soeurs qui ne se comprennent pas: l'une est une ado populaire mais idiote, l'autre est une geekette asociale.
Là où les personnages de Friends étaient conçu pour interagir chacun les uns avec tous les autres, ici la magie ne fonctionne qu'au sein de ces petits duos. D'ailleurs dans certains épisodes, les auteurs essayent de former des duos différents, et le résultat est moins drôle. Par exemple faire un épisode où les gays sont de sortie avec la jolie colombienne ne marche pas, car elle n'est pas du tout gênée par le fait qu'ils soient gay. Ce sont des personnages qui ne sont pas complémentaires.
Notons aussi le sentiment d'optimisme et de bien-être qui émane de la série. J'ai souvent brocardé les séries françaises pour leur morosité ambiante: acteurs qui soupirent, élocution tristounette, pessimisme à tous les étages. Dans Modern Family, le bon côté des choses n'est jamais très loin.
Par exemple: tous les couples de la série sont constamment au bord de la dispute, mais parviennent à garder le sourire et à se remettre ensemble grâce à leurs qualité, et surtout n'en gardent aucune rancune. On sent que l'amour déborde, même s'il vient avec tous ses emmerdements du quotidien.
Ce côté "feel good" est très rafraîchissant, et se retrouve dans une réalisation aux couleurs chaudes, avec une musique qui a du "peps". Pour une comédie, ce n'est pas un défaut!
Alors, est-ce que Modern Family est vraiment moderne? Dans sa conception de la famille, il faut quand même mettre un bémol: tout ce qui s'éloigne de la normalité est tout de même vu d'un oeil songeur. Les gays sont une caricature de gays. La famile modèle est toujours celle de l'Amérique de 1960... Modern Family n'est pas en avance sur son époque. Mais elle est, incontestablement, dans son époque, documentant les difficultés au quotidien de l'évolution des moeurs avec légèreté. Et puis elle est drôle, donc c'est très bien!
Ceci dit, la transition n'est pas évidente. Certaines sitcom fonctionnent toujours principalement "à l'ancienne". How I met Your Mother, par exemple, reprend dans les grandes lignes l'héritage de Friends. La nouveauté est dans certains "tics" de réalisation (flahs-backs), mais pas dans l'humour, dont les blagues pourraient très bien appartenir à de vieux épisodes de Friends.
D'autres ont pris le parti du mono-caméra, mais avec le risque évident de la redite... Combien de faux documentaires peut-on tourner sans donner la nausée? Pour elles, le salut se trouve dans un type d'humour complètement inédit, un peu surréaliste.
En 2011, il est devenu extrêmement difficile de renouveler le genre. Modern Family a fait le pari du mono-caméra, faux documentaire, avec les interviews face caméra, et son humour décalé. Et même si l'ont pouvait craindre une énième chronique familiale un peu neu-neu, force est de constater que cette fois-ci, la sauce a bien pris. Le résultat est excellent!
Modern Family joue avec les clichés, mais des clichés modernes. Le couple gay qui adopte, le père qui est pote avec ses enfants, le couple mixte (différence d'âge ET d'origine ethnique), c'est un peu un festival. Pourquoi alors peut-on parler d'une réussite?
Pas de miracle: l'écriture est aux petits oignons, par des vieux briscards de la sitcom. Les auteurs sont des anciens de Frasier et Just Shoot Me! Leur savoir-faire est incontestable.
Difficile, pourtant, de détecter, comme je l'ai fait pour d'autres sitcoms, les principaux leviers de l'humour. Le rire est protéiforme dans Modern Family, et on ne sait jamais à quel tournant l'attendre. Slapstick, jeu de mots, observations sur la vie de famille, grosse naïveté, mauvaise foi, sont tous à égalité parmi les gags.
Reste alors à se tourner vers les personnages pour mieux comprendre la mécanique de Modern Family. Et là, on remarque une constante: tous les personnages sont groupés en duos mal assortis. Le ressort du buddy movie est ici démultiplié.
Voyez plutôt:
- le couple d'homosexuels est composé d'une grande folle obèse et d'un petit avocat roux. C'est le rôle de l'Auguste et du clown blanc.
- le couple du patriarche conservateur un peu vieillissant et de la super sexy immigrée colombienne révolutionnaire.
- le papa cool qui veut faire pote avec ses enfant et la maman qui veut tout contrôler.
- les deux soeurs qui ne se comprennent pas: l'une est une ado populaire mais idiote, l'autre est une geekette asociale.
Là où les personnages de Friends étaient conçu pour interagir chacun les uns avec tous les autres, ici la magie ne fonctionne qu'au sein de ces petits duos. D'ailleurs dans certains épisodes, les auteurs essayent de former des duos différents, et le résultat est moins drôle. Par exemple faire un épisode où les gays sont de sortie avec la jolie colombienne ne marche pas, car elle n'est pas du tout gênée par le fait qu'ils soient gay. Ce sont des personnages qui ne sont pas complémentaires.
Notons aussi le sentiment d'optimisme et de bien-être qui émane de la série. J'ai souvent brocardé les séries françaises pour leur morosité ambiante: acteurs qui soupirent, élocution tristounette, pessimisme à tous les étages. Dans Modern Family, le bon côté des choses n'est jamais très loin.
Par exemple: tous les couples de la série sont constamment au bord de la dispute, mais parviennent à garder le sourire et à se remettre ensemble grâce à leurs qualité, et surtout n'en gardent aucune rancune. On sent que l'amour déborde, même s'il vient avec tous ses emmerdements du quotidien.
Ce côté "feel good" est très rafraîchissant, et se retrouve dans une réalisation aux couleurs chaudes, avec une musique qui a du "peps". Pour une comédie, ce n'est pas un défaut!
Alors, est-ce que Modern Family est vraiment moderne? Dans sa conception de la famille, il faut quand même mettre un bémol: tout ce qui s'éloigne de la normalité est tout de même vu d'un oeil songeur. Les gays sont une caricature de gays. La famile modèle est toujours celle de l'Amérique de 1960... Modern Family n'est pas en avance sur son époque. Mais elle est, incontestablement, dans son époque, documentant les difficultés au quotidien de l'évolution des moeurs avec légèreté. Et puis elle est drôle, donc c'est très bien!
The Pitch Project
Docteur Love (comédie)
Après avoir insulté un élève turbulent de 6 ans et demi, Alan est viré de son job d'enseignant. Il se retrouve dans une situation difficile, et mène une vie de loser: seul, pauvre, sans avenir. Un jour il se retrouve par hasard dans les bras d'une actrice sexy réputée intouchable, photographié par un paparazzi et surnommé "Docteur Love, celui qui a brisé le secret des femmes". Alan n'y est vraiment pour rien, mais il va profiter du malentendu pour proposer ses services de coach pour trouver l'âme soeur. Il est incompétent, mais après tout, un prof n'a besoin que d'un cours d'avance sur son élève pour faire illusion. Et le ponpon, c'est que ça marche!
Après avoir insulté un élève turbulent de 6 ans et demi, Alan est viré de son job d'enseignant. Il se retrouve dans une situation difficile, et mène une vie de loser: seul, pauvre, sans avenir. Un jour il se retrouve par hasard dans les bras d'une actrice sexy réputée intouchable, photographié par un paparazzi et surnommé "Docteur Love, celui qui a brisé le secret des femmes". Alan n'y est vraiment pour rien, mais il va profiter du malentendu pour proposer ses services de coach pour trouver l'âme soeur. Il est incompétent, mais après tout, un prof n'a besoin que d'un cours d'avance sur son élève pour faire illusion. Et le ponpon, c'est que ça marche!
21 janvier 2011
The Pitch Project
L'Arsenal des Galères (drame historique)
Marseille, 1714. Bastien (17 ans) est un faux-saunier: il vend du sel de contrebande pour éviter de payer la gabelle, la taxe royale. Ses petits trafics le mènent droit aux travaux forcés, où il est placé dans l'équipe qui construit l'Arsenal des Galères, grand complexe de construction navale. Sa vie est pénible et il rêve, avec ses compagnons de bagne, de monter à Paris pour voir de près le roi Louis 14, symbole absolu de la richesse. Bastien profite d'une épidémie de peste dans l'Arsenal: il se porte volontaire pour porter les cadavres dans la fosse commune en échange de la liberté. Il sera le dernier survivant de la peste parmi ses compagnons. 1715, il monte à Paris, enfin! Mais Louis 14, lui, vient de mourir.
Marseille, 1714. Bastien (17 ans) est un faux-saunier: il vend du sel de contrebande pour éviter de payer la gabelle, la taxe royale. Ses petits trafics le mènent droit aux travaux forcés, où il est placé dans l'équipe qui construit l'Arsenal des Galères, grand complexe de construction navale. Sa vie est pénible et il rêve, avec ses compagnons de bagne, de monter à Paris pour voir de près le roi Louis 14, symbole absolu de la richesse. Bastien profite d'une épidémie de peste dans l'Arsenal: il se porte volontaire pour porter les cadavres dans la fosse commune en échange de la liberté. Il sera le dernier survivant de la peste parmi ses compagnons. 1715, il monte à Paris, enfin! Mais Louis 14, lui, vient de mourir.
20 janvier 2011
The Pitch Project
Les tanins (drame)
Romain, jeune provincial, monte sur Paris pour se faire un nom comme sommelier. Mais la concurrence est rude et les loyers sont chers. Dormir dans la rue n'aide pas beaucoup pour convaincre les employeurs impitoyables. Romain finit par trouver sa place dans un squat, avec tous les marginaux de Paris. Il ne perd pas espoir, mais chaque jour qui passe l'éloigne un peu plus de son rêve. Son nez exceptionnel lui permet toutefois de participer à un trafic de bouteilles de vin... De fil en aiguille, Romain devient un "grand monsieur" de la contrebande, ce qui va lui permettre d'ouvrir finalement son restaurant et d'être enfin sommelier.
Romain, jeune provincial, monte sur Paris pour se faire un nom comme sommelier. Mais la concurrence est rude et les loyers sont chers. Dormir dans la rue n'aide pas beaucoup pour convaincre les employeurs impitoyables. Romain finit par trouver sa place dans un squat, avec tous les marginaux de Paris. Il ne perd pas espoir, mais chaque jour qui passe l'éloigne un peu plus de son rêve. Son nez exceptionnel lui permet toutefois de participer à un trafic de bouteilles de vin... De fil en aiguille, Romain devient un "grand monsieur" de la contrebande, ce qui va lui permettre d'ouvrir finalement son restaurant et d'être enfin sommelier.
19 janvier 2011
Il faut laisser mourir le cinéma d'auteur
Télérama publie un article sur l'état du cinéma d'auteur à la Française. Constat d'échec et appel à la rescousse, l'article est intitulé "Il faut sauver le cinéma d'auteur".
Pouah! Quelle horreur!
Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il vaut mieux laisser le cinéma d'auteur mourir de sa belle mort. Etre obligé de venir à sa rescousse pour le "sauver" à coups de campagnes d'informations ou de leçons sur la culture ou que sais-je, c'est vraiment le signe qu'il est trop tard et que le mal est incurable.
L'article démontre assez bien le fossé immense qui sépare les critiques du public. Et pas simplement le "grand public imbécile", qui se rue sur les navets habituels. Non, non, même le public plus cultivé boude les films d'auteurs français.
D'après moi la réponse est simple: ces films sont juste très mauvais. Point.
Mais ce serait insuffisant d'en rester là.
Je tiens à démonter tous les arguments de Télérama, un par un. Parce que j'ai du temps à perdre. Mais aussi, parce que j'ai l'impression que les critiques - dont la journaliste de Télérama - ne comprennent pas l'ampleur du phénomène. Ils pensent profondément que le public est un peu con, et qu'avec la bonne éducation il reviendra vers le cinéma d'auteur.
C'est faux. Le grand public n'est pas con, il est juste fainéant. Mais il distingue relativement bien ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. Un bon film finit toujours (non, allez, souvent) par trouver son public. Un chef-d'oeuvre méconnu, ça n'existe pas. C'est un fantasme. Si c'est méconnu, c'est pour une bonne raison.
Décortiquons les arguments dans l'ordre:
L'article donne un liste de critères qui peuvent participer au succès d'un film au box-office:
- une franchise/adaptation
- un prix dans un festival
- un bon casting
- une bonne promo
- un sujet fort
Et puis de se plaindre que les films qui ne bénéficient pas de l'un de ces éléments se rétament en salles. Bah, oui: un film qui n'a pas un bon casting, ni un bon sujet, qui ne se distingue pas dans les festivals, je suis pas certain qu'il mérite vraiment le succès! Les festivals sont justement là pour "repêcher" les bons films sans promo. Si même les festivals n'en veulent pas, peut être que le problème est à chercher du côté de la qualité du produit.
Ensuite, la journaliste se demande pourquoi le "miracle" de petits films d'auteur tels que Mammuth, de Délépine (800 000 entrées), ne se produit pas plus souvent. Parce que faire un bon film c'est pas si facile, alors ça n'arrive pas tous les jours. Ceci dit, c'est pas un miracle, c'est du savoir faire et du talent. Rien de surnaturel là dedans.
Plus loin, on s'interroge sur l'influence des magazines comme Télérama sur le choix des spectateurs. Ils semblent ne plus faire confiance au critiques! Ah! Enfin! L'empereur est nu! Evidemment que les critiques à l'ancienne, dans Télérama ou les Inrocks, ne pèsent plus du tout dans le choix des spectateurs. Leur avis est souvent biaisé, forgé par des années de combat contre le cinéma commercial, envers et contre tout bon sens, prêt à encenser le moindre film fauché - même médiocre - et à vouer aux gémonies un honnête film hollywoodien. Il ne faut pas s'étonner de la méfiance des lecteurs: ils en ont marre qu'on les prennent pour des pantins.
Et surtout, ce qui a changé depuis l'époque où Télérama pouvait encore avoir de l'influence, c'est Internet: les critiques sont désormais rassemblées dans des agrégateurs comme IMDB ou Rotten Tomatoes, qui sont à la critique cinéma ce que Google est à la recherche bibliographique, c'est-à-dire une révolution.
Désormais, l'avis isolé d'un vieux gusse frustré dans son bureau parisien ne compte plus. C'est l'avis de la masse qui compte. Et la masse, honnêtement, ne se trompe que très très très rarement.
Petite expérience: prenons deux films très différents et comparons les critiques:
1) The Social Network, probablement le film de l'année 2010.
Les critiques ont été plutôt bonnes, pas vrai? Allons voir ce que dit IMDB: à l'heure où j'écris ces lignes, 8.2/10, soit une excellente note. Que dit Rotten Tomatoes? 97%, bref un chef d'oeuvre!
Allons maintenant jeter un coup d'oeil aux critiques de la presse française. Ca va de "chef d'oeuvre", jusqu'à... "The Social Network" (...) ne provoque ni excitation ni ennui véritable, comme si Fincher avait épuisé dès ses premières minutes le potentiel d'un personnage dramatiquement faible (...).
Si vous ne lisez que Charlie Hebdo, vous venez de manquer le meilleur film de l'année.
2) Fatal, de Michael Youn, probablement pas le film de l'année 2010 (mais moi perso j'ai bien aimé)
IMDB: 5.9/10 - pas infamant, mais pas terrible.
Le Journal Du Dimanche dit: "On l'avoue : on a ri, beaucoup et souvent (...). Sa satire saignante et pertinente du monde de la musique et des médias prouve que derrière l'as de la provoc' se cache un auteur inspiré."
Alors que Le Monde dit: "Le comique trash et régressif de Michaël Youn, ex-star du petit écran, passe-t-il le cap du cinéma ? (...) c'est désormais, hélas, une certitude : la réponse est non."
Bref, les notes sur Internet ne se trompent presque jamais. C'est statistique, et vouloir se battre contre les statistiques, en "poussant" un mauvais film d'auteur dans les pages de son magazine, c'est un combat digne de Don Quichotte.
L'article se perd ensuite dans des considérations sur la curiosité, l'envie de découvrir, et va jusqu'à se demander quel est le rôle du cinéma. Inutile: le public va vers ce qu'il aime bien. Il veut bien être curieux si on lui donne un minimum d'os à ronger, mais il n'est évidemment pas suicidaire. Entrer dans une salle obscure en ayant choisi un film d'auteur au hasard est une expérience très angoissante que seuls les plus téméraires osent entreprendre.
Les autres spectateurs sont effectivement des suiveurs. Mais ils suivent bien: les bons films, même d'auteur, même français, même à petit budget, peuvent tout à fait cartonner. L'unique condition, c'est qu'ils soient bons. Et je n'ai pas besoin de citer les nombreux exemples (la journaliste parle de miracles, mais il s'en produit plusieurs chaque année tout de même).
A la fin de la l'article, le pire côtoie le meilleur.
Le meilleur, c'est le regard lucide d'un intervenant, qui annonce platement, comme moi, que ces films sont mauvais. Il fallait le dire et peut être pas en fin d'article.
Le pire, c'est quand ce même intervenant annonce que la solution se situe dans la formation des cinéastes! C'est à mon avis de la folie pure! Les écoles de cinéma sont justement les premières responsables de ce cinéma d'auteur élitiste et chiant! Au secours! Il est stupide de penser qu'une formation peut donner de l'inspiration à ces cinéastes. Il faut surtout changer d'état d'esprit sur la dichotomie entre le cinéma d'auteur et le cinéma commercial. Il faut rapprocher les deux. Arrêter de porter le cinéma d'auteur aux nues comme une espèce de patrimoine culturel intouchable, et arrêter de voir le cinéma commercial comme un mauvais démon.
Le cinéma commercial peut avoir plusieurs degrés: du pur blockbuster, ça il y en aura toujours. Mais on peut aussi faire un film plus subtil et sensible, sans se couper de son public comme un auteur autiste. Essayer d'écrire des scénarios en 3 actes avec un début un milieu et une fin, ça oui, c'est une première étape dans le dialogue qui doit relier tout artiste avec son public. Ne pas toujours ressasser les même thèmes. Oser la légèreté. Casser les codes. Penser latéralement. Oui, les solutions sont innombrables.
Mais vouloir "sauver le cinéma d'auteur", dans le sens où l'on voudrait sauvegarder une façade en ruine d'un bâtiment classé au patrimoine, c'est vraiment une très mauvaise opération. Laissons-le mourir tout seul, et si son absence se fait remarquer, une autre forme de cinéma prendre sa place. Et c'est tant mieux.
Pouah! Quelle horreur!
Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il vaut mieux laisser le cinéma d'auteur mourir de sa belle mort. Etre obligé de venir à sa rescousse pour le "sauver" à coups de campagnes d'informations ou de leçons sur la culture ou que sais-je, c'est vraiment le signe qu'il est trop tard et que le mal est incurable.
L'article démontre assez bien le fossé immense qui sépare les critiques du public. Et pas simplement le "grand public imbécile", qui se rue sur les navets habituels. Non, non, même le public plus cultivé boude les films d'auteurs français.
D'après moi la réponse est simple: ces films sont juste très mauvais. Point.
Mais ce serait insuffisant d'en rester là.
Je tiens à démonter tous les arguments de Télérama, un par un. Parce que j'ai du temps à perdre. Mais aussi, parce que j'ai l'impression que les critiques - dont la journaliste de Télérama - ne comprennent pas l'ampleur du phénomène. Ils pensent profondément que le public est un peu con, et qu'avec la bonne éducation il reviendra vers le cinéma d'auteur.
C'est faux. Le grand public n'est pas con, il est juste fainéant. Mais il distingue relativement bien ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. Un bon film finit toujours (non, allez, souvent) par trouver son public. Un chef-d'oeuvre méconnu, ça n'existe pas. C'est un fantasme. Si c'est méconnu, c'est pour une bonne raison.
Décortiquons les arguments dans l'ordre:
L'article donne un liste de critères qui peuvent participer au succès d'un film au box-office:
- une franchise/adaptation
- un prix dans un festival
- un bon casting
- une bonne promo
- un sujet fort
Et puis de se plaindre que les films qui ne bénéficient pas de l'un de ces éléments se rétament en salles. Bah, oui: un film qui n'a pas un bon casting, ni un bon sujet, qui ne se distingue pas dans les festivals, je suis pas certain qu'il mérite vraiment le succès! Les festivals sont justement là pour "repêcher" les bons films sans promo. Si même les festivals n'en veulent pas, peut être que le problème est à chercher du côté de la qualité du produit.
Ensuite, la journaliste se demande pourquoi le "miracle" de petits films d'auteur tels que Mammuth, de Délépine (800 000 entrées), ne se produit pas plus souvent. Parce que faire un bon film c'est pas si facile, alors ça n'arrive pas tous les jours. Ceci dit, c'est pas un miracle, c'est du savoir faire et du talent. Rien de surnaturel là dedans.
Plus loin, on s'interroge sur l'influence des magazines comme Télérama sur le choix des spectateurs. Ils semblent ne plus faire confiance au critiques! Ah! Enfin! L'empereur est nu! Evidemment que les critiques à l'ancienne, dans Télérama ou les Inrocks, ne pèsent plus du tout dans le choix des spectateurs. Leur avis est souvent biaisé, forgé par des années de combat contre le cinéma commercial, envers et contre tout bon sens, prêt à encenser le moindre film fauché - même médiocre - et à vouer aux gémonies un honnête film hollywoodien. Il ne faut pas s'étonner de la méfiance des lecteurs: ils en ont marre qu'on les prennent pour des pantins.
Et surtout, ce qui a changé depuis l'époque où Télérama pouvait encore avoir de l'influence, c'est Internet: les critiques sont désormais rassemblées dans des agrégateurs comme IMDB ou Rotten Tomatoes, qui sont à la critique cinéma ce que Google est à la recherche bibliographique, c'est-à-dire une révolution.
Désormais, l'avis isolé d'un vieux gusse frustré dans son bureau parisien ne compte plus. C'est l'avis de la masse qui compte. Et la masse, honnêtement, ne se trompe que très très très rarement.
Petite expérience: prenons deux films très différents et comparons les critiques:
1) The Social Network, probablement le film de l'année 2010.
Les critiques ont été plutôt bonnes, pas vrai? Allons voir ce que dit IMDB: à l'heure où j'écris ces lignes, 8.2/10, soit une excellente note. Que dit Rotten Tomatoes? 97%, bref un chef d'oeuvre!
Allons maintenant jeter un coup d'oeil aux critiques de la presse française. Ca va de "chef d'oeuvre", jusqu'à... "The Social Network" (...) ne provoque ni excitation ni ennui véritable, comme si Fincher avait épuisé dès ses premières minutes le potentiel d'un personnage dramatiquement faible (...).
Si vous ne lisez que Charlie Hebdo, vous venez de manquer le meilleur film de l'année.
2) Fatal, de Michael Youn, probablement pas le film de l'année 2010 (mais moi perso j'ai bien aimé)
IMDB: 5.9/10 - pas infamant, mais pas terrible.
Le Journal Du Dimanche dit: "On l'avoue : on a ri, beaucoup et souvent (...). Sa satire saignante et pertinente du monde de la musique et des médias prouve que derrière l'as de la provoc' se cache un auteur inspiré."
Alors que Le Monde dit: "Le comique trash et régressif de Michaël Youn, ex-star du petit écran, passe-t-il le cap du cinéma ? (...) c'est désormais, hélas, une certitude : la réponse est non."
Bref, les notes sur Internet ne se trompent presque jamais. C'est statistique, et vouloir se battre contre les statistiques, en "poussant" un mauvais film d'auteur dans les pages de son magazine, c'est un combat digne de Don Quichotte.
L'article se perd ensuite dans des considérations sur la curiosité, l'envie de découvrir, et va jusqu'à se demander quel est le rôle du cinéma. Inutile: le public va vers ce qu'il aime bien. Il veut bien être curieux si on lui donne un minimum d'os à ronger, mais il n'est évidemment pas suicidaire. Entrer dans une salle obscure en ayant choisi un film d'auteur au hasard est une expérience très angoissante que seuls les plus téméraires osent entreprendre.
Les autres spectateurs sont effectivement des suiveurs. Mais ils suivent bien: les bons films, même d'auteur, même français, même à petit budget, peuvent tout à fait cartonner. L'unique condition, c'est qu'ils soient bons. Et je n'ai pas besoin de citer les nombreux exemples (la journaliste parle de miracles, mais il s'en produit plusieurs chaque année tout de même).
A la fin de la l'article, le pire côtoie le meilleur.
Le meilleur, c'est le regard lucide d'un intervenant, qui annonce platement, comme moi, que ces films sont mauvais. Il fallait le dire et peut être pas en fin d'article.
Le pire, c'est quand ce même intervenant annonce que la solution se situe dans la formation des cinéastes! C'est à mon avis de la folie pure! Les écoles de cinéma sont justement les premières responsables de ce cinéma d'auteur élitiste et chiant! Au secours! Il est stupide de penser qu'une formation peut donner de l'inspiration à ces cinéastes. Il faut surtout changer d'état d'esprit sur la dichotomie entre le cinéma d'auteur et le cinéma commercial. Il faut rapprocher les deux. Arrêter de porter le cinéma d'auteur aux nues comme une espèce de patrimoine culturel intouchable, et arrêter de voir le cinéma commercial comme un mauvais démon.
Le cinéma commercial peut avoir plusieurs degrés: du pur blockbuster, ça il y en aura toujours. Mais on peut aussi faire un film plus subtil et sensible, sans se couper de son public comme un auteur autiste. Essayer d'écrire des scénarios en 3 actes avec un début un milieu et une fin, ça oui, c'est une première étape dans le dialogue qui doit relier tout artiste avec son public. Ne pas toujours ressasser les même thèmes. Oser la légèreté. Casser les codes. Penser latéralement. Oui, les solutions sont innombrables.
Mais vouloir "sauver le cinéma d'auteur", dans le sens où l'on voudrait sauvegarder une façade en ruine d'un bâtiment classé au patrimoine, c'est vraiment une très mauvaise opération. Laissons-le mourir tout seul, et si son absence se fait remarquer, une autre forme de cinéma prendre sa place. Et c'est tant mieux.
The Pitch Project
Moi Mème (comédie)
Leopold, 35 ans, est un agriculteur solitaire et timide. Il passe plus de temps avec ses chèvres qu'avec des filles. Gaston, son meilleur ami, veut lui offrir une soirée "en ville", où Leopold pourra "découvrir les choses de la vie". Dans la discothèque, à son énorme surprise, Leopold fait un carton auprès des filles: il se fait draguer, en ramène une à la maison et passe la nuit avec. Le lendemain, la fille s'en va un peu honteuse, lui laissant comprendre qu'elle a couché avec lui uniquement parce qu'il est une star sur le Net. Leopold, sans le savoir, était un "mème", un de ces héros anonyme du web... Plutôt que de s'en offusquer, Leopold décide d'utiliser cette gloire subite pour changer de vie. Radicalement.
Leopold, 35 ans, est un agriculteur solitaire et timide. Il passe plus de temps avec ses chèvres qu'avec des filles. Gaston, son meilleur ami, veut lui offrir une soirée "en ville", où Leopold pourra "découvrir les choses de la vie". Dans la discothèque, à son énorme surprise, Leopold fait un carton auprès des filles: il se fait draguer, en ramène une à la maison et passe la nuit avec. Le lendemain, la fille s'en va un peu honteuse, lui laissant comprendre qu'elle a couché avec lui uniquement parce qu'il est une star sur le Net. Leopold, sans le savoir, était un "mème", un de ces héros anonyme du web... Plutôt que de s'en offusquer, Leopold décide d'utiliser cette gloire subite pour changer de vie. Radicalement.
18 janvier 2011
The Pitch Project
Lady Mallaury (comédie romantique)
Alexandre, avocat de 30 ans, vit mal le deuil de sa femme, morte dans un accident de voiture. Un jour, il reçoit dans son cabinet une étrange cliente, Mallaury, artiste-peintre farfelue et lunaire. Il tombe amoureux. Mais comment la suivre dans ses délires? Comment même lui faire comprendre qu'il l'aime? Ils sont sur deux planètes différentes, et l'affaire juridique qui les a placé au même endroit au même instant ne va pas arranger les choses...
Alexandre, avocat de 30 ans, vit mal le deuil de sa femme, morte dans un accident de voiture. Un jour, il reçoit dans son cabinet une étrange cliente, Mallaury, artiste-peintre farfelue et lunaire. Il tombe amoureux. Mais comment la suivre dans ses délires? Comment même lui faire comprendre qu'il l'aime? Ils sont sur deux planètes différentes, et l'affaire juridique qui les a placé au même endroit au même instant ne va pas arranger les choses...
17 janvier 2011
The Pitch Project
Sans sommeil (comédie)
"L'avenir appartient à ceux qui ne se couchent jamais..." Suite à un accident, Bernard, 35 ans, devient insomniaque. Le top: en journée, il n'est même pas fatigué... Il voit cela comme une bénédiction et profite de ses nuits pour accomplir tout ce qu'il n'a jamais pu faire dans sa vie. Grâce à ses escapades nocturnes, il devient un séduisant prince de la nuit, gagne bien sa vie, et est sur le point de conquérir Lydia, la femme de ses rêves. Tout irait pour le mieux si un beau jour, le sommeil ne revenait pas reprendre ses droits. Bernard se met à lutter contre le marchand de sable car il veut profiter encore longtemps de son avantage compétitif!
"L'avenir appartient à ceux qui ne se couchent jamais..." Suite à un accident, Bernard, 35 ans, devient insomniaque. Le top: en journée, il n'est même pas fatigué... Il voit cela comme une bénédiction et profite de ses nuits pour accomplir tout ce qu'il n'a jamais pu faire dans sa vie. Grâce à ses escapades nocturnes, il devient un séduisant prince de la nuit, gagne bien sa vie, et est sur le point de conquérir Lydia, la femme de ses rêves. Tout irait pour le mieux si un beau jour, le sommeil ne revenait pas reprendre ses droits. Bernard se met à lutter contre le marchand de sable car il veut profiter encore longtemps de son avantage compétitif!
16 janvier 2011
The Pitch Project
Père Santy, exorciseur freelance (comédie d'aventures)
Chassé de son église parce qu'il prend l'exorcisme un peu trop au sérieux, Père Santy parcourt la France des petits villages de campagne à l'assaut des forces démoniaques. Accompagné par une jeune étudiante en théologie, il offre ses services aux villageois contre rémunération... Un jour, les petits exorcismes de routine ne suffiront plus: Santy va faire face au diable, le vrai, et la bataille sera épique!
Chassé de son église parce qu'il prend l'exorcisme un peu trop au sérieux, Père Santy parcourt la France des petits villages de campagne à l'assaut des forces démoniaques. Accompagné par une jeune étudiante en théologie, il offre ses services aux villageois contre rémunération... Un jour, les petits exorcismes de routine ne suffiront plus: Santy va faire face au diable, le vrai, et la bataille sera épique!
15 janvier 2011
The Pitch Project
La guerre des typographes (drame)
1802, entre Paris et Parme. Les typographes Bodoni et Didot se livrent une bataille sans merci pour imposer leurs caractères d'imprimerie. Ils sont prêts à toutes les bassesses pour asseoir l'hégémonie de leur typographie nationale. Toutes... même le meurtre. Car, voyez vous, qui contrôle les lettres contrôle les esprits.
1802, entre Paris et Parme. Les typographes Bodoni et Didot se livrent une bataille sans merci pour imposer leurs caractères d'imprimerie. Ils sont prêts à toutes les bassesses pour asseoir l'hégémonie de leur typographie nationale. Toutes... même le meurtre. Car, voyez vous, qui contrôle les lettres contrôle les esprits.
14 janvier 2011
The Pitch Project
Tout va bien! (comédie)
Les parents snobs de Loïc (10 ans) et Elodie (12 ans) ont appelé l'oncle Ben pour surveiller les marmots à la maison pendant que les adultes sont de sortie à l'opéra. Mais Ben est un adulescent irresponsable, porté sur la beu et la fête. Avec une nounou comme ça, la soirée tourne vite à la catastrophe, et c'est la course contre la montre pour tout remettre en ordre avant que papa et maman ne rentrent à la maison!
Les parents snobs de Loïc (10 ans) et Elodie (12 ans) ont appelé l'oncle Ben pour surveiller les marmots à la maison pendant que les adultes sont de sortie à l'opéra. Mais Ben est un adulescent irresponsable, porté sur la beu et la fête. Avec une nounou comme ça, la soirée tourne vite à la catastrophe, et c'est la course contre la montre pour tout remettre en ordre avant que papa et maman ne rentrent à la maison!
13 janvier 2011
The Pitch Project
Lil'Mozart (comédie)
Un scientifique invente une machine à voyager dans le temps. Son but est de sauver la musique de notre époque, qu'il juge infâme. Pour cela, il ramène en 2010 le petit Mozart, virtuose du classique, en espérant qu'il redonnera des couleurs à notre pauvre top 50. Mais à son grand désespoir, Mozart est très enthousiasmé par le rap et va devenir une star de charts sous le sobriquet de Lil'Mozart.
Un scientifique invente une machine à voyager dans le temps. Son but est de sauver la musique de notre époque, qu'il juge infâme. Pour cela, il ramène en 2010 le petit Mozart, virtuose du classique, en espérant qu'il redonnera des couleurs à notre pauvre top 50. Mais à son grand désespoir, Mozart est très enthousiasmé par le rap et va devenir une star de charts sous le sobriquet de Lil'Mozart.
12 janvier 2011
The Pitch Project
Automates (fantastique)
Un petit village non loin de Grenoble, en 1740. Dans un sombre atelier, un inventeur fou met au point son dernier automate. C'est sa plus belle création, et il compte bien l'épouser. Mais c'est sans compter sa famille, qui s'oppose à cette union diabolique. Pour faire taire les fâcheux, notre scientifique met les bouchées doubles dans son atelier, où il manufacture une armée d'automate vengeurs, prêts à tuer tout le village s'il le faut. Un automate, c'est le meilleur des soldats: ça ne craint pas la mort!
Un petit village non loin de Grenoble, en 1740. Dans un sombre atelier, un inventeur fou met au point son dernier automate. C'est sa plus belle création, et il compte bien l'épouser. Mais c'est sans compter sa famille, qui s'oppose à cette union diabolique. Pour faire taire les fâcheux, notre scientifique met les bouchées doubles dans son atelier, où il manufacture une armée d'automate vengeurs, prêts à tuer tout le village s'il le faut. Un automate, c'est le meilleur des soldats: ça ne craint pas la mort!
11 janvier 2011
The Pitch Project
Sur mes genoux (drame)
Soirée arrosée, sexe non protégé, résultat: bébé non désiré. La mère avorte contre l'avis de Kevin, le père, 22 ans. Ils se séparent et vivent leur vie. Neuf mois plus tard: la mère accouche! Kevin est persuadé que c'est son propre fils qui vient de naître. La mère dit que c'est le fils d'un autre, que Kevin était cocu depuis le départ. Kevin n'y croit pas. Cet enfant sera son fils, de gré ou de force, et Kevin va tout faire pour gagner son amour.
Soirée arrosée, sexe non protégé, résultat: bébé non désiré. La mère avorte contre l'avis de Kevin, le père, 22 ans. Ils se séparent et vivent leur vie. Neuf mois plus tard: la mère accouche! Kevin est persuadé que c'est son propre fils qui vient de naître. La mère dit que c'est le fils d'un autre, que Kevin était cocu depuis le départ. Kevin n'y croit pas. Cet enfant sera son fils, de gré ou de force, et Kevin va tout faire pour gagner son amour.
10 janvier 2011
The Pitch Project
Blog (thriller)
Chercheur dans une multinationale du secteur chimique, Sylvain décrit sur son blog les atteintes à l’environnement commises par son entreprise. Il est viré et poursuivi pour diffamation. Mais lorsque son procès devient un peu trop médiatique, l'affaire est réglée en coulisse, les charges sont abandonnées. De retour chez lui, Sylvain est victime d'une tentative d'assassinat. Il vient de mettre le doigt dans une machine qui est bien trop grande pour lui, et qui va l'écraser s'il ne trouve pas d'aide rapidement...
Chercheur dans une multinationale du secteur chimique, Sylvain décrit sur son blog les atteintes à l’environnement commises par son entreprise. Il est viré et poursuivi pour diffamation. Mais lorsque son procès devient un peu trop médiatique, l'affaire est réglée en coulisse, les charges sont abandonnées. De retour chez lui, Sylvain est victime d'une tentative d'assassinat. Il vient de mettre le doigt dans une machine qui est bien trop grande pour lui, et qui va l'écraser s'il ne trouve pas d'aide rapidement...
Dinner for Schmucks ou les limites du modèle américain
D'abord, les définitions:
Ce que j'appelle le "modèle américain" est celui habituellement enseigné dans les livres des grands gourous du scénarios US tels que Syd Field, Linda Seger ou Robert McKee. Autrement dit, le conflit entre un bon protagoniste et un méchant antagoniste qui escalade pendant 2 actes pour se résoudre au troisième.
"Dinner for Schmucks" est la récente adaptation hollywoodienne de la comédie française "Le dîner de cons" écrite et réalisée à l'époque par Francis Veber. On doit le remake au tâcheron Jay Roach, connu pour Austin Powers. Je considère l'original comme une des meilleures comédies françaises de l'histoire du cinéma, pas moins!
Ensuite, la critique:
Dinner for Schmucks est une adaptation désastreuse, comme l'ont été avant elle toutes les autres adaptations de comédies françaises: Jungle Fever (Un Indien dans la Ville), The Birdcage (La Cage aux Folles), ou encore Just Visiting (Les Visiteurs).
Bien sûr, on pourrait dire un peu vite que la multiplication des "cons" est la cause du désastre. Là où le film français se contentait sobrement d'un seul con durant tout le film, la version US, comme à son habitude, en jette plein à la figure: plus de cons, plus de gags, juste?
Sauf que je pense que la réelle cause de la déception se situe ailleurs.
A mon sens, le coupable est le fameux modèle américain du protagoniste/antagoniste, suivi ici à la lettre. Du coup, les scénaristes Michael Handelman et David Guion ont du tordre l'histoire originale pour la faire entrer dans le moule.
Exemple du protagoniste:
Dans le film français, Pierre Brochant (joué par Thierry Lhermitte) est un salaud qui s'assume, et ce de manière très claire dés le départ. Cela ne l'empêche pas d'être le protagoniste du film.
Pour les américains, un protagoniste salaud, c'est inacceptable! Handelman et Guion ont donc transformé Brochant (Paul Rudd) en gentil employé, entraîné contre son gré dans les divagations cruelles de ses patrons.
Ca ressemble à une bonne idée, puisque ça rend le protagoniste tout de suite plus agréable aux yeux du public, et que ça l'oblige - vu la pression professionnelle - à beaucoup de sacrifices pour garder son "con" à portée de main. Donc, à première vue, un bon deal pour le scénario...
Sauf que ça va entraîner une incohérence qui va pas mal plomber le film: la femme de Brochant lui reproche de participer à ce dîner de cons. Dans le film français, il s'en fiche, et tant pis si sa femme râle un peu, elle reviendra. Dans le film américain, Paul Rudd s'excuse, explique ses raisons, que c'est malgré lui, que c'est pour le boulot, pour lui payer un appartement de luxe, mais peu importe, sa femme se fâche et se tire. C'est pas très logique!
Exemple de l'antagoniste:
Dans le film français, l'antagoniste (François Pignon, joué par Villeret) est le gentil de l'affaire, et en fin de compte le "héros". C'est l'inverse de tout ce que le modèle américain propose.
Dans Dinner for Schmuck, les scénaristes ont forcé la dose d'antagonistes. Mais ce n'est certainement plus le rôle du con (Steve Carrell). Il est en réalité relégué, en termes dramatiques, au rang d'adjuvant. Les antagonistes, il faut les trouver ailleurs:
D'une part, il y a les patrons de Paul Rudd: des cruels salopards qui mettent la pression sur lui. Dans le film français, Lhermitte est seul responsable de ses actes.
D'autre part, il y a l'amant de la femme de Brochant. Dans la version originale, on ne le voit jamais, c'est une chimère, qui en fin de compte n'a jamais couché avec elle. Dans la version US, il est omniprésent, oscille entre le statut de gentil et de méchant, on ne sait guère ce qu'il vient faire dans cette galère. Bref, il ne sert à rien.
Conclusion:
Ce fameux "modèle américain" fonctionne à merveille lorsque l'histoire s'y prête. Mais vouloir à tout prix faire entrer une histoire dans un moule qui ne lui convient pas, c'est aller au devant de nombreux problèmes, comme nous l'avons vu pour ce malheureux Dinner for Schmucks. Soyez donc vigilants avant de vous ruer sur les ouvrages de Syd Field et de Robert McKee pour résoudre tous vos soucis.
Ce que j'appelle le "modèle américain" est celui habituellement enseigné dans les livres des grands gourous du scénarios US tels que Syd Field, Linda Seger ou Robert McKee. Autrement dit, le conflit entre un bon protagoniste et un méchant antagoniste qui escalade pendant 2 actes pour se résoudre au troisième.
"Dinner for Schmucks" est la récente adaptation hollywoodienne de la comédie française "Le dîner de cons" écrite et réalisée à l'époque par Francis Veber. On doit le remake au tâcheron Jay Roach, connu pour Austin Powers. Je considère l'original comme une des meilleures comédies françaises de l'histoire du cinéma, pas moins!
Ensuite, la critique:
Dinner for Schmucks est une adaptation désastreuse, comme l'ont été avant elle toutes les autres adaptations de comédies françaises: Jungle Fever (Un Indien dans la Ville), The Birdcage (La Cage aux Folles), ou encore Just Visiting (Les Visiteurs).
Bien sûr, on pourrait dire un peu vite que la multiplication des "cons" est la cause du désastre. Là où le film français se contentait sobrement d'un seul con durant tout le film, la version US, comme à son habitude, en jette plein à la figure: plus de cons, plus de gags, juste?
Sauf que je pense que la réelle cause de la déception se situe ailleurs.
A mon sens, le coupable est le fameux modèle américain du protagoniste/antagoniste, suivi ici à la lettre. Du coup, les scénaristes Michael Handelman et David Guion ont du tordre l'histoire originale pour la faire entrer dans le moule.
Exemple du protagoniste:
Dans le film français, Pierre Brochant (joué par Thierry Lhermitte) est un salaud qui s'assume, et ce de manière très claire dés le départ. Cela ne l'empêche pas d'être le protagoniste du film.
Pour les américains, un protagoniste salaud, c'est inacceptable! Handelman et Guion ont donc transformé Brochant (Paul Rudd) en gentil employé, entraîné contre son gré dans les divagations cruelles de ses patrons.
Ca ressemble à une bonne idée, puisque ça rend le protagoniste tout de suite plus agréable aux yeux du public, et que ça l'oblige - vu la pression professionnelle - à beaucoup de sacrifices pour garder son "con" à portée de main. Donc, à première vue, un bon deal pour le scénario...
Sauf que ça va entraîner une incohérence qui va pas mal plomber le film: la femme de Brochant lui reproche de participer à ce dîner de cons. Dans le film français, il s'en fiche, et tant pis si sa femme râle un peu, elle reviendra. Dans le film américain, Paul Rudd s'excuse, explique ses raisons, que c'est malgré lui, que c'est pour le boulot, pour lui payer un appartement de luxe, mais peu importe, sa femme se fâche et se tire. C'est pas très logique!
Exemple de l'antagoniste:
Dans le film français, l'antagoniste (François Pignon, joué par Villeret) est le gentil de l'affaire, et en fin de compte le "héros". C'est l'inverse de tout ce que le modèle américain propose.
Dans Dinner for Schmuck, les scénaristes ont forcé la dose d'antagonistes. Mais ce n'est certainement plus le rôle du con (Steve Carrell). Il est en réalité relégué, en termes dramatiques, au rang d'adjuvant. Les antagonistes, il faut les trouver ailleurs:
D'une part, il y a les patrons de Paul Rudd: des cruels salopards qui mettent la pression sur lui. Dans le film français, Lhermitte est seul responsable de ses actes.
D'autre part, il y a l'amant de la femme de Brochant. Dans la version originale, on ne le voit jamais, c'est une chimère, qui en fin de compte n'a jamais couché avec elle. Dans la version US, il est omniprésent, oscille entre le statut de gentil et de méchant, on ne sait guère ce qu'il vient faire dans cette galère. Bref, il ne sert à rien.
Conclusion:
Ce fameux "modèle américain" fonctionne à merveille lorsque l'histoire s'y prête. Mais vouloir à tout prix faire entrer une histoire dans un moule qui ne lui convient pas, c'est aller au devant de nombreux problèmes, comme nous l'avons vu pour ce malheureux Dinner for Schmucks. Soyez donc vigilants avant de vous ruer sur les ouvrages de Syd Field et de Robert McKee pour résoudre tous vos soucis.
09 janvier 2011
The Pitch Project
Ma vie à vendre (comédie romantique)
Après avoir perdu son job et sa petite copine, Matthieu décide sur un coup de tête de mettre sa "vie" aux enchères sur eBay. Tout y passe: sa voiture, son appartement, ses vêtements, son patrimoine, absolument tout. L'enchère est médiatisée et la vente rapporte beaucoup. Repartant de zéro, Matthieu cherche un nouveau sens à sa vie.
Après avoir perdu son job et sa petite copine, Matthieu décide sur un coup de tête de mettre sa "vie" aux enchères sur eBay. Tout y passe: sa voiture, son appartement, ses vêtements, son patrimoine, absolument tout. L'enchère est médiatisée et la vente rapporte beaucoup. Repartant de zéro, Matthieu cherche un nouveau sens à sa vie.
08 janvier 2011
The Writers Room
Si vous comprenez l'anglais et que vous voulez écrire des sitcoms, vous DEVEZ regarder ce podcast vidéo: The Writers Room!
Le scénariste américain Mark Reisman interviewe ses éminents collègues (des anciens de Frasier, Cheers, MASH, Les Simpsons, etc.) et lève un coin du voile sur les méthode d'écriture des sitcoms américaines. La "Writers Room" n'aura plus énormément de secrets pour vous à présent!
Enjoy!
Le scénariste américain Mark Reisman interviewe ses éminents collègues (des anciens de Frasier, Cheers, MASH, Les Simpsons, etc.) et lève un coin du voile sur les méthode d'écriture des sitcoms américaines. La "Writers Room" n'aura plus énormément de secrets pour vous à présent!
Enjoy!
The Pitch Project
Le vie rocambolesque de Ponson du Terrail (comédie d'époque)
Ponson du Terrail est l'écrivain le plus célèbre du 19ème siècle: il est l'auteur des feuilletons les plus lus dans les journaux français. Le succès n'est pas prêt de décroître et pourtant Ponson du Terrail déprime: il faut dire que c'est un bien piètre écrivain, incapable d'écrire une phrase sans faute d'orthographe. Moqué par toute la profession, il aimerait beaucoup avoir le niveau de Balzac. Il va donc s'engager dans un long combat pour regagner son honneur perdu.
Ponson du Terrail est l'écrivain le plus célèbre du 19ème siècle: il est l'auteur des feuilletons les plus lus dans les journaux français. Le succès n'est pas prêt de décroître et pourtant Ponson du Terrail déprime: il faut dire que c'est un bien piètre écrivain, incapable d'écrire une phrase sans faute d'orthographe. Moqué par toute la profession, il aimerait beaucoup avoir le niveau de Balzac. Il va donc s'engager dans un long combat pour regagner son honneur perdu.
07 janvier 2011
The Pitch Project
Tout le monde aime Stacy (comédie romantique)
Benjamin, la trentaine, voit à la télévision son amour de jeunesse. Stacy, qu'il n'avait plus vu depuis 15 ans, est devenue une actrice qui "fait le buzz". Intrigué, il part à sa recherche pour renouer le contact. Lorsqu'il y parvient, il se rend compte qu'elle est déjà courtisée par Christopher, son ancien pire ennemi au lycée, celui-là même qui se moquait régulièrement de Stacy! Benjamin ne peut pas laisser cette mascarade continuer. Il doit ouvrir les yeux de Stacy sur les véritables intentions de Christopher (profiter de la célébrité) et sur ses propres sentiments.
Benjamin, la trentaine, voit à la télévision son amour de jeunesse. Stacy, qu'il n'avait plus vu depuis 15 ans, est devenue une actrice qui "fait le buzz". Intrigué, il part à sa recherche pour renouer le contact. Lorsqu'il y parvient, il se rend compte qu'elle est déjà courtisée par Christopher, son ancien pire ennemi au lycée, celui-là même qui se moquait régulièrement de Stacy! Benjamin ne peut pas laisser cette mascarade continuer. Il doit ouvrir les yeux de Stacy sur les véritables intentions de Christopher (profiter de la célébrité) et sur ses propres sentiments.
06 janvier 2011
The Pitch Project
Le Tournant et la Rivière (drame)
L'amitié entre deux employés de banque vire au cauchemar lorsqu'ils commencent à devenir obsédés par le poker. L'un doit énormément d'argent à l'autre et n'a pas les moyens de le rembourser. La chasse à l'homme commence: c'est l'argent, ou la vie!
L'amitié entre deux employés de banque vire au cauchemar lorsqu'ils commencent à devenir obsédés par le poker. L'un doit énormément d'argent à l'autre et n'a pas les moyens de le rembourser. La chasse à l'homme commence: c'est l'argent, ou la vie!
05 janvier 2011
The Pitch Project
Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions. En ce qui me concerne, cette année, je me fais la promesse d'écrire beaucoup plus qu'en 2010. C'est vrai que j'ai eu une année tourmentée (plusieurs déménagements, plusieurs boulots, des projets tombés à l'eau) mais aucune excuse ne peut pardonner ma paresse.
Je sens bien que mon imagination a grand besoin d'un peu de musculation, sinon elle va devenir toute flasque... C'est dingue comme bosser rend con!
Pour y remédier, je me lance un nouveau défi: écrire un nouveau pitch de film chaque jour!
A compter de ce mercredi 5 janvier 2011, je vais publier chaque jour un nouveau pitch de film sur ce blog, dans la rubrique "The Pitch Project", et ce jusqu'au 5 janvier 2012, date de mon 27ème anniversaire.
Bien sûr, il y aura du mauvais et du très mauvais, mais j'espère que quelques pépites émergent de la masse. Il se peut aussi que mes pitches ressemblent à des films/livres/BD qui existent déjà... Si c'est le cas, c'est une coïncidence et alors il serait aimable de me prévenir, histoire que je développe pas un scénario pour rien ;-)
(Et il se peut que je m'absente l'un ou l'autre jour, c'est pas grave: je rattraperai le compte juste dés mon retour!)
Sans plus attendre, voici le premier pitch de la série:
Le village de l'année (comédie)
Un richissime directeur de multinationale, dégoûté par les décisions immorales du conseil d'administration, décide de tout plaquer du jour au lendemain. Il part s'installer dans un tout petit village au fin fond de la campagne, où il faire construire un immense palais. Il s'entend tellement bien avec les gens du village qu'il commence à dilapider sa fortune pour le bien-être de la petite communauté. Le village commence à être remarqué par les visiteurs, et rapidement le bouche à oreille en fait une destination touristique de premier choix. Cela agace beaucoup les villageois qui aspirent au calme de naguère. Le riche mécène va devoir régler les problèmes qu'il vient de créer!
Je sens bien que mon imagination a grand besoin d'un peu de musculation, sinon elle va devenir toute flasque... C'est dingue comme bosser rend con!
Pour y remédier, je me lance un nouveau défi: écrire un nouveau pitch de film chaque jour!
A compter de ce mercredi 5 janvier 2011, je vais publier chaque jour un nouveau pitch de film sur ce blog, dans la rubrique "The Pitch Project", et ce jusqu'au 5 janvier 2012, date de mon 27ème anniversaire.
Bien sûr, il y aura du mauvais et du très mauvais, mais j'espère que quelques pépites émergent de la masse. Il se peut aussi que mes pitches ressemblent à des films/livres/BD qui existent déjà... Si c'est le cas, c'est une coïncidence et alors il serait aimable de me prévenir, histoire que je développe pas un scénario pour rien ;-)
(Et il se peut que je m'absente l'un ou l'autre jour, c'est pas grave: je rattraperai le compte juste dés mon retour!)
Sans plus attendre, voici le premier pitch de la série:
Le village de l'année (comédie)
Un richissime directeur de multinationale, dégoûté par les décisions immorales du conseil d'administration, décide de tout plaquer du jour au lendemain. Il part s'installer dans un tout petit village au fin fond de la campagne, où il faire construire un immense palais. Il s'entend tellement bien avec les gens du village qu'il commence à dilapider sa fortune pour le bien-être de la petite communauté. Le village commence à être remarqué par les visiteurs, et rapidement le bouche à oreille en fait une destination touristique de premier choix. Cela agace beaucoup les villageois qui aspirent au calme de naguère. Le riche mécène va devoir régler les problèmes qu'il vient de créer!
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