20 juillet 2012

L'audition

C'est pas évident de voir la vie du bon côté après un échec retentissant.

On a l'impression que le monde s'est ligué contre soi, que sa "bonne étoile" n'est plus qu'une étoile naine, blanche et glacée. Lointaine, surtout...

On a des envies de meurtre, ou de suicide, c'est selon.

Et puis, le temps passe. Il faut bien occuper son esprit à autre chose. Pour moi, ça a été la musique.

Mais musique et écriture, même combat: pour en faire son métier, il faut passer des "auditions", des "tests", des "castings". Bref, toujours le même principe: il faut convaincre rapidement une bande d'inconnus dans une salle à l'éclairage blafard.


Si vous avez l'intention de passer une audition un jour dans votre vie, lisez-le. C'est aussi terrifiant que réaliste. C'est une description du processus d'embauche du Boston Symphonic Orchestra. A peu de choses près, ça ressemble à celui du CEEA.

4 commentaires:

David a dit…

Haut les cœurs.
Aujourd'hui il n'est plus nécessaire de passer par une autorité quelconque pour trouver son public : pour tout ce qui est scénario, on passe par l'e-book. Pour tout ce qui est court-métrage, série, long-métrage, on passe par You Tube et ainsi de suite.
L'avantage est que l'on peut immédiatement juger des réactions de son public, et qu'on conserve tous les droits, tout en touchant des dividendes, peu importe qu'ils soient minimes au début.
Le principal est de continuer à créer, et à apprendre - de ses erreurs, de ses succès comme de ce que le monde à à offrir.
Bon courage pour la suite.

Anonyme a dit…


Salut, je suis tombé sur ton blog, où il y a plein de choses diverses, plein de richesses, plein de choses curieuses et étonnantes, inattendues aussi.

Du coup je me suis demandé ce que tu devenais. Es-tu scénariste professionnel ? Vis-tu de ta plume ? Ou de l'audiovisuel en général ? As-tu rejoint le CEEA ?

Quoi qu'il en soit, ne lâche pas tes rêves, tes envies, tes désirs, ça finira par payer un jour.

Romu The Red, comme à la grande époque de Version Finale.

Nicolas Van Peteghem a dit…

Haha salut Romu le rouge, je me souviens de toi sur VF!

En fait, j'ai pas été pris au CEEA (pour la 3eme fois) donc j'ai décidé d'abandonner.

Je suis journaliste, sinon. Donc, oui je vis un peu de ma plume.

Anonyme a dit…

Journaliste ? Excellente nouvelle. Beaucoup d'auteurs passent par cette voie (tout en se ménageant une partie alimentaire sécurisée à côté, comme le journalisme). On y tisse des réseaux, on s'y fait des contacts, je ne doute pas que tu vas finir par accrocher une production avec un projet si tu sais être patient. Rome ne s'est pas faite en un jour. Mais vivre du métier d'auteur (audiovisuel), prend souvent des années (tu ajoutes celles passées à approfondir l'exercice de ton art à celles, ô combien lentes, à faire les bonnes rencontres) est peut-être la seule activité qui prend plus de temps que la construction de Rome.

Ne pas rejoindre le CEEA est probablement un frein car tu aurais tissé des réseaux. Mais artistiquement, c'est loin d'être une fin en soi. Tes réseaux, tu les feras autrement (et à te lire tu les as déjà un peu, tu avances). Et dramaturgiquement, à te lire, tu n'as plus besoin d'une quelconque formation.

On parie combien que dans moins de 5 ans tu vis de ta plume de fiction ?

Bon courage en tout cas, bonne continuation, et continue de publier sur ton blog.

Romu.

Enregistrer un commentaire