01 septembre 2005

L'orthographe


Ceux qui lisent mon blog auront vite compris que je ne suis pas un champion en orthographe. Rien qu'en relisant rapidement les quelques messages précédents, j'ai déjà trouvé une dizaine de fautes.

Sur un blog qui parle d'écriture, c'est pas sérieux.

A fortiori, dans un texte qui doit être publié, non seulement c'est la marque d'un manque de professionnalisme, mais c'est carrément intolérable.

La faute de frappe n'est pas seulement une entorse à la "règle" de bonne conduite de l'écrivain, elle est plus vicieuse: elle détourne l'attention.

Pendant un infime instant, le lecteur se dit: "ah, une petite faute". Il continue aussitôt sa lecture comme si de rien n'était, mais une partie de son subconscient continue son travail de sape: "un bon écrivain ne fait pas de faute, qui est l'incapable qui a écrit ce texte?".

Au final, l'auteur perd sa crédibilité. Si les erreurs sont trop nombreuses, on n'a plus envie de lire. Le subconscient devient conscient. Et lire le texte d'un incapable n'est pas une activité agréable. Mieux vaut arrêter de lire, quitte à manquer le nouveau chef d'oeuvre du siècle.

Quelle attitude doit prendre l'apprenti-Auteur face à l'orthographe?

TOLERANCE ZERO.

Correction immédiate. Vérification systématique. Relecture obligatoire.

Sur les traitements de texte, il y a toujours un correcteur orthographique: il ne suffit pas!

Il faut imprimer le texte sur du véritable papier et le lire à tête reposée, muni d'un stylo. Il faut barrer, corriger, griffoner, torturer le texte jusqu'à ce qu'il soit absolument parfait.

Un faute toutes les pages, ça fait plusieurs centaines de fautes dans un roman. Une seule suffit à faire perdre le fil de l'histoire.

Soyez impitoyables!

(Evidemment, si une faute s'est glissée dans le présent texte, l'Auteur décline toute responsabilité!)

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